CHAIRES ET UNITÉS
Avec son rayonnement au Québec comme à l’international en matière de recherche, l’École d’architecture a bénéficié d’un développement constant au cours des dernières années. Grâce à de nombreuses unités de recherche, elle jouit d’une diversité de champs d’études prometteurs en architecture.
Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l'excellence — CRC-ACME
Montréal, le 19 juin 2019 –La ministre Kirsty Duncan a fait l’annonce officielle des résultats des concours d’avril et octobre 2018 du programme des Chaires de recherche du Canada. Une des rares chaires du Canada de niveau 1 consacrée à l’étude de l’architecture contemporaine, la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence (CRC-ACME) contribuera à définir les attributs, paramètres et critères de reconnaissance de la qualité architecturale pour comprendre son renouvellement dans les pratiques actuelles.
Dirigée par Jean-Pierre Chupin, depuis l’Université de Montréal, la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l'excellence (CRC-ACME) contribue à l’amélioration de la qualité des environnements construits. Les projets de recherche, concours d’idées, expositions critiques et bases de données interrogent la capacité des édifices et des espaces publics à correspondre aux plus hautes attentes en termes d’équité, de valeur sociale et de durabilité. Ces problématiques sont abordées – entre autres – au prisme des prix d’excellence et des concours compris comme des filtres épistémologiques et des dispositifs de médiation.
Depuis 2022, la Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence dirige un important partenariat de recherche sur la qualité de l'environnement bâti qui réunit - pour la première fois - 14 universités, 70 chercheurs et 68 organismes publics et privés aux plans municipal, provincial et national. Intitulé Qualité de l’environnement bâti au Canada : Feuilles de route vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité, ce projet national est financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada jusqu'en 2027. Le partenariat stimule un dialogue vital démontrant comment ceux qui participent activement à la réflexion et à la création de l'environnement bâti à travers le Canada peuvent contribuer à une redéfinition de la qualité conduisant à plus d’équité, plus de valeur sociale et plus de durabilité à un moment critique pour notre planète.
Dans le cadre de ce partenariat et avec le soutien de la Fondation canadienne pour l’innovation, la CRC-ACME conçoit actuellement les Archives de l’exemplarité en architecture et dans l’environnement bâti (https://architecture-excellence.org/ ) à partir d’un inventaire historique de plus de 4000 réalisations architecturales primées au Canada.
Par l’entremise de son titulaire, directeur fondateur du CCC, la chaire est également responsable de la mise à jour du Catalogue des Concours Canadiens / Canadian Competitions Catalogue (CCC) (www.ccc.umontreal.ca). Soutenu par la Fondation canadienne de l’innovation, le Catalogue des Concours Canadiens est une publication interactive bilingue et un dispositif de recherche et d’archivage numérique fonctionnant à partir d’une base de données documentaire rassemblant des informations et documents sur tous les projets conçus en situation de concours au Canada.
À propos de Jean-Pierre Chupin
Professeur titulaire à l’École d’architecture de la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, Jean-Pierre Chupin a dirigé la Chaire de recherche de l’Université de Montréal sur les concours et les pratiques contemporaines en architecture de 2012 à 2018 et contribué à fonder le Laboratoire d’Étude de l’Architecture Potentielle (LEAP) en 2002 à l’Université de Montréal (https://www.leap-architecture.org). Cette équipe regroupe aujourd’hui 12 chercheurs des 4 universités montréalaises ainsi qu’une douzaine de doctorants et autant d’assistants de recherche.
Expert reconnu pour ses travaux sur le rôle de la pensée analogique dans la théorie et la conception en architecture, il travaille également depuis près de deux décennies sur les concours d’architecture et d’urbanisme. Jean-Pierre Chupin est directeur fondateur du Catalogue des Concours Canadiens / Canadian Competitions Catalogue (www.ccc.umontreal.ca), unique base de données documentaire sur les projets d’architecture, de paysage et d’urbanisme conçus en situation de concours. Dans ce registre, il a codirigé l’ouvrage rassemblant les meilleurs experts internationaux sur le rôle des concours dans la qualité des espaces et des édifices publics : Architecture Competitions and the Production of Culture, Quality and Knowledge (An International Inquiry), Montréal, Potential Architecture Books, 2015. Prenant appui sur les données compilées dans le CCC, il a dirigé en 2016 le premier ouvrage scientifique couvrant 70 années de l’histoire des concours au Canada : Concourir à l’excellence en architecture (éditoriaux du CCC, 2006 – 2016) (paru en anglais en 2017).
Membre de l’Institut Royal d’Architecture du Canada et de l’Ordre des Architectes du Québec, il a fait partie de la représentation de la jeune architecture canadienne à la Biennale d’architecture de Venise en 1995 (Archives CCA). Il est membre du comité consultatif dans le cadre de la stratégie québécoise de l’architecture.
À titre d’expert des concours d’architecture et d’urbanisme, Jean-Pierre Chupin a fait partie du comité aviseur auprès du conseil d’administration pour le Pavillon Lassonde du Musée National des Beaux-Arts du Québec. Services publics et approvisionnement Canada et la Direction de la Cité Parlementaire ont fait appel à son expertise scientifique pour l’étude de faisabilité du concours international portant sur un ensemble patrimonial majeur de la colline Parlementaire à Ottawa (Bloc 2). Le Musée Holocauste Montréal a également bénéficié de sa participation au comité aviseur pour l’organisation de son concours international. Enfin, dans le cadre d’un nouveau contrat de recherche, la CRC-ACME pilote actuellement un concours d’idées pour des visions concernant le segment de la rue Wellington en face du Parlement canadien à Ottawa.
Pour en savoir plus : https://amenagement.umontreal.ca/professeurs/fiche/in/in13658/sg/Jean-Pierre%20Chupin/
Chaire Fayolle-Magil Construction
Programmation
Cette programmation de recherche vise à identifier, analyser et développer des approches exemplaires pertinentes en matière d’architecture durable au Canada et ailleurs. Elle reconnait que plusieurs travaux (et un grand nombre d’efforts) sont déjà consacrés à l’étude en profondeur des technologies constructives, de la performance du bâtiment, de la durabilité urbaine, des méthodes de conception, des pratiques collaboratives et participatives, des modes de réalisation, des outils de modélisation et de beaucoup d’autres aspects du domaine de la construction.
En revanche, peu de travaux pratiques et théoriques sont souvent réalisés sur les relations qui existent entre ces aspects de la pratique, et entre les concepts théoriques qui les expliquent. Ainsi, beaucoup plus de travaux sont consacrés à l’étude des aspects techniques de la pratique qu’à la compréhension, par exemple :
- Des interfaces entre l’échelle du bâtiment et l’échelle urbaine;
- Des relations entre divers types de technologies constructives (par exemple, entre la construction en bois et la maçonnerie);
- Des relations entre les outils de modélisation (type BIM) et les modes de réalisation du projet de construction;
- Des interdépendances entre la performance anticipée des bâtiments et les usages réels de ceux-ci.
De cette façon, malgré le fait qu’un consensus existe sur l’importance d’adopter une approche systémique aux études sur l’architecture, la construction et la durabilité, l’analyse de ces relations, ces interfaces et ces interdépendances reste souvent insuffisante.
En réponse à cette lacune théorique et pratique, la programmation de la Chaire vise à examiner les interfaces existantes entre les éléments des systèmes complexes dans le domaine de la construction. Cela inclut les relations entre les objets physiques (par exemple, les sous-systèmes constructifs ou les technologies constructives), les humains (les acteurs du projet, les usagers, les occupants, les donneurs d’ouvrage et autres parties prenantes) et les processus (tels que les méthodes de réalisation, les stratégies de maitrise d’ouvrage ainsi que, et les mécanismes de collaboration ou de participation).
Cadre théorique
Cette programmation se trouve à l’intersection des domaines de l’architecture, de la construction et de la durabilité. Elle s’intéresse aux relations entre les corpus des connaissances sur le projet d’architecture, sur l’art de construire et sur le paradigme de la durabilité. Sa valeur réside dans l’articulation de ces trois domaines de recherche et non pas dans l’approfondissement des connaissances dans l’un d’eux.
La programmation reconnait que les relations entre les éléments des systèmes complexes peuvent être analysées à travers trois lentilles : les performances du projet (faire mieux), les processus nécessaires pour créer le projet (bien faire) et l’éthique du projet (faire bien). Ainsi, les relations entre les éléments peuvent être considérées simultanément comme objets de réflexion sur la performance du produit final, sur les processus de réalisation de ce produit final et sur l’éthique de l’action. Ces lentilles permettront d’examiner les enjeux de responsabilité de l’acteur du projet envers la société, la nature et l’œuvre architecturale elle-même.
Cette approche transversale nous permettra de dépasser les approches dogmatiques à la durabilité (le « greenwashing » ou l’obsession sur la performance énergétique, par exemple) et elle nous permettra aussi de construire des liens entre divers corpus de connaissances ou plusieurs études détaillées réalisées par d’autres institutions de recherche. La programmation vise donc à « problématiser » davantage les résultats de recherche disponibles ainsi que leur mise en application dans des projets d’architecture et de construction.
Les études sur ces relations peuvent être groupées dans trois axes de contributions scientifiques et pratiques énoncés dans l’entente de création de la Chaire:
Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle — LEAP
Fondé en 2001, le Laboratoire d'étude de l'architecture potentielle (L.E.A.P) se consacre aux relations entre les théories et les pratiques de l'architecture contemporaine. Le L.E.A.P considère l'architecture du point de vue du projet, du double point de vue des processus de conception et des médiations culturelles. Les chercheurs du L.E.A.P travaillent régulièrement avec le Centre Canadien d'Architecture et développent plusieurs collaborations internationales. Le L.E.A.P accueille des doctorants des programme de Ph.D. de la Faculté de l’aménagement ( Ph.D en architecture et Ph.D en aménagement) et forme des assistants de recherche en provenance de divers programmes de maîtrise (architecture, aménagement, design d'intérieur, urbanisme, histoire, bibliothéconomie, informatique). Le L.E.A.P reçoit des chercheurs invités en résidence scientifique (France, Suisse, Belgique, Corée du Sud, Liban, Tunisie, Brésil, Portugal, Italie, Allemagne, Chine).
Le Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle (LEAP) regroupe des chercheurs en théories et pratiques de l’architecture en histoire de l’art et en sciences du design qui considèrent l’architecture et les espaces urbains du point de vue de la potentialité des projets et non des seuls édifices construits. L’équipe est interuniversitaire depuis 2016 et regroupe aujourd’hui 6 chercheures et 6 chercheurs des 4 universités montréalaises. En théorisant les processus de conception, de concertation et de médiation, nous abordons les problématiques de l’architecture contemporaine selon plusieurs vecteurs méthodologiques (théorie, histoire et histoire orale, analyse comparative, recherche-création, expositions et installations critiques).
Pour 2022-2026, notre programmation prend appui sur l’arrimage de 3 chaires de recherche et sur l’intégration de 4 chercheurs en début de carrière, pour aborder une problématique centrale qui impacte directement la vie quotidienne de millions de citoyennes et citoyens : la qualité des environnements bâtis. Celle-ci étant en « projet », et donc jamais acquise, il apparaît aujourd’hui urgent de la redéfinir en tenant compte des attentes croissantes à l'égard d'environnements bâtis plus inclusifs, socialement prospères et durables à l'échelle globale, tout autant que culturellement signifiants. Notre équipe se donne 3 objectifs :
- Mieux comprendre les trajectoires de l'équité, de la diversité et de l'inclusion dans l'environnement bâti;
- Analyser les limites des normes de durabilité pour orienter la qualité sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies;
- Définir de nouveaux cadres de connaissance pour accroître la valeur sociale de l'environnement bâti.
Intitulée Potentiels de la qualité architecturale : Équité, durabilité et ouverture culturelle, notre programmation s’articule sur 3 axes :
- Axe 1 : Équité, justice spatiale et amélioration de la qualité de vie (arrimé à la Chaire de recherche du Canada (2) sur la justice spatiale, McGill);
- Axe 2 : Impératifs de durabilité et qualités matérielles des environnements construits (arrimé à la chaire de recherche en design écologique et intégré, Concordia);
- Axe 3 : Ouverture culturelle et processus de reconnaissance de la qualité architecturale (arrimé à la chaire de recherche du Canada (1) en architecture, concours et médiations de l’excellence, Montréal).
Les 17 projets et infrastructures pour 2022-2026 bénéficient des vecteurs que notre interdisciplinarité permet de solliciter, ainsi que des infrastructures mises en place dans les 2 dernières décennies. Certaines de ces infrastructures sont au cœur de projets spécifiques – plateformes de recherche et de diffusion, workshops créatifs et concours étudiants internationaux, expositions sur l’architecture potentielle – d’autres se retrouvent dans l’ensemble des activités – séminaires mensuels, colloques internationaux annuels, débats publics.
Notre réflexion collective sur la qualité entend brosser un portrait global et cohérent de notre discipline et de son renouvellement, mais, également et peut être surtout, démontrer comment les acteurs de l'environnement bâti peuvent contribuer à une redéfinition de la qualité à un moment critique de notre histoire collective.
Laboratoire en Architecture, Informatique et Robotique — LAIR
Orientations actuelles de la recherche (non exhaustif) :
Structures architecturales en feuilles minces.
Les matériaux en feuilles minces, et en particulier les feuilles métalliques minces, sont généralement considérés comme des matériaux de finition qui contrôlent l’esthétique et protègent les structures architecturales. Ce volet de la recherche vise à créer des peaux structurelles autoportantes qui n’utilisent que des tôles très fines à des fins structurelles et esthétiques (fermeture).
Méthodes géométriques pour la conception de structures.
Ce volet de recherche poursuit le travail entamé par le directeur du LAIR, Andrei Nejur, à la Weitzman School of Design de l’Université de Pennsylvanie. Le travail vise à étendre le paradigme actuel de recherche de formes structurelles à l’aide de méthodes graphiques et plus précisément de la statique graphique en 3 dimensions par le biais de systèmes polyédriques réciproques. La recherche est développée en collaboration avec le Polyhedral Structures Laboratory de l’université de Pennsylvanie.
Recherche de formes structurelles sensible à la fabrication.
Ce projet de recherche vise à étendre les méthodes actuelles de recherche de formes structurelles (comme la statique graphique 3d) avec des contraintes de fabrication et d’assemblage. L’idée est que l’exploration de l’espace de conception effectuée avec une intention architecturale et structurelle devrait pouvoir inclure une logique de fabrication et d’assemblage. La recherche vise à traduire les limitations induites par les processus physiques de production en contraintes numériques pour les processus de recherche de formes, assurant ainsi la production de formes architecturales et structurelles fabricables.
Méthodes de conception circulaire pour la fabrication de formes non standard.
Pour rendre l’architecture plus durable, l’intégration de principes d’économie circulaire comme la réutilisation des matériaux est primordiale. Ce projet de recherche étudie la réutilisation des matériaux pour les formes architecturales complexes et non standard. Comment les kits contraints de matériaux de construction récupérés peuvent-ils façonner les processus de recherche et d’optimisation de formes architecturales non standard ?
medialabAU
Explorant les liens entre l’édifice, la ville, le territoire et le paysage, les travaux du medialabAU cherchent à appréhender la culture architecturale en ce qu’elle a trait à « l’être ensemble », aux libertés de l’individu et son bien-être, et à la protection de l’environnement. Nous nous intéressons à la dimension culturelle et politique de l'espace, aux transformations sociales et celles de milieu, aux dispositifs de tels processus, ou encore aux rapports entre les savoir-faire et les instruments de leurs productions – les figurations, visualisations, médiations. Opérant dans le champ de l’architecture, nos recherches s’appuient sur les analyses et expérimentations interdisciplinaires fréquemment ancrées dans l’étude d’histoire et théories. Nous étudions les rapports entre les théories et les iconographies, confrontons ces analyses aux études de cas, construisons autour d’elles les narratifs, les histoires d’idées, les représentations. Nous observons les liens entre l’espace urbain, la psychologie humaine, la subjectivité. Nous étudions et développons les outils multi-perceptions et multi-échelles, les cartographies complexes et figurations de la perception directe de l’espace par corps sensible. Nos travaux explorent les interfaces de l’architecture et autres domaines - cinéma, arts et lettres, philosophie, histoire, géographie, anthropologie, psychologie et technologies numériques, cherchant ainsi à développer les perspectives critiques et multifocales.
Historiquement, medialabAU s’est structuré autour du développement des méthodes de recherche-création, visant l’intégration du processus créatif et de l’expérimentation esthétique à l’étude des sujets particuliers et empruntant un parcours simultané de recherche théorique et de production des œuvres architecturales et médiatiques. Le laboratoire, fondé en 2000 par Irena Latek, réunit des architectes, artistes et théoriciens dans des projets réalisés en collaborations variables.
Le laboratoire forme les étudiants à la recherche et à la recherche-création. Les membres du laboratoire introduisent leurs recherches dans leurs enseignements au sein des programmes d’architecture de l’Université de Montréal et ponctuellement dans d’autres écoles d’architecture à l’étranger.
Les chercheurs de medialabAU collaborent ponctuellement avec des laboratoires de recherche académiques au Canada et à l’international, des organismes municipaux, centres d’art et organisations sans but lucratif.
Œuvre Durable
Œuvre durable est une équipe de recherche interuniversitaire dédiée à l’étude et à l’analyse de la vulnérabilité, de la résilience et de la reconstruction durable.
Alertée par les perturbations majeures affectant nos milieux de vie (catastrophes naturelles et changement climatique / conflits sociopolitiques / menaces pesant sur les équilibres économiques en place), l’équipe Œuvre Durable propose une analyse des milieux de vie à la lumière des approches théoriques et empiriques liées aux concepts de la vulnérabilité et de la résilience.
L’Observatoire universitaire de la vulnérabilité, de la résilience et de la reconstruction durable (Œuvre Durable) poursuit trois objectifs principaux:
- Analyser la complexité des interactions entre les facteurs de vulnérabilité urbaine et leurs impacts sur les milieux de vie.
- Étudier les mécanismes de résilience adoptés et/ou élaborés par les communautés et identifier les conditions nécessaires à la mobilisation de telles stratégies.
- Déterminer les actions, existantes ou potentielles, à mettre en place pour réduire la vulnérabilité et accroître la résilience des populations.
En combinant les expertises et les méthodes de recherche propres à l’urbanisme, à l’architecture et à la géographie humaine, les contributions de l’équipe mettent en lumière les meilleures pratiques de réduction de la vulnérabilité et de la reconstruction des milieux de vie.
En particulier, notre équipe propose une approche originale qui intègre deux cadres théoriques complémentaires :
- La théorie de la vulnérabilité, qui nous indique que les perturbations affectant les milieux de vie, combinées à des conditions de fragilité sociale, économique et physique, causent souvent des effets dévastateurs sur le cadre bâti (catastrophes dites 'naturelles', déplacements de populations, crises de logements, conditions d'insalubrité, etc.).
- La théorie de la résilience, qui démontre quant à elle que les sociétés et les milieux de vie s'adaptent aussi à des conditions hostiles causées par des perturbations (soudaines ou prolongées) provenant de la nature, de l'ordre politique et du contexte économique.
Au travers d’un cadre conceptuel renouvelé et des études de cas réalisées au Québec, en Amérique Latine, en Asie du Sud-est et en Afrique, Œuvre Durable apporte un regard nouveau et multidisciplinaire sur la complexité des changements mettant à l’épreuve les milieux de vie du Nord et du Sud et sur les solutions innovantes qui permettent aux communautés d’y faire face.