Le Québec et les pays scandinaves sont résolument engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le secteur du bâtiment. Il était donc tout naturel que des experts de ces régions nordiques s’unissent afin de partager leurs meilleures pratiques. Intitulé SymbioSE NOrdiQC, ce projet collaboratif vise à créer une communauté de pratique entre le Québec et la Scandinavie en matière d’architecture saine à faible empreinte carbone, tout en contribuant favorablement à la transition vers une économie verte (bioéconomie) dans le domaine du bâtiment.

Au cours des deux premières années de son mandat, ce groupe d’échange composé d’experts dans le domaine du bâtiment durable aura pour objectif d'identifier et de définir des projets et des pistes d'action avec un fort potentiel de retombées, lesquels pourront être mis en œuvre ultérieurement soit conjointement ou de part et d'autre de l’Atlantique. Cette collaboration entre le Québec et la Scandinavie rapprochera un peu plus ces deux régions de leurs objectifs en matière d’architecture saine à faible empreinte carbone, de matériaux biosourcés et d'amélioration de la qualité de vie des occupants. Les écoles et les maisons des aînés seront donc très certainement au coeur des échanges des différentes tables de travail.

L’initiative est dirigée au Québec par le Centre d’expertise en construction commerciale en bois (Cecobois) en collaboration avec l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) et la Chaire Fayolle-Magil Construction de l'Université de Montréal, et, dans les pays nordiques, par le Swedish Wood Building Council, en collaboration avec White Arkitekter, quatre universités en Suède et une en Norvège. Elle bénéficie de l’appui financier du ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et du Conseil nordique des ministres.

Bien que ce projet collaboratif en soit encore à ses tous débuts, ces rencontres et groupes de travail mèneront certainement à une collaboration encore plus étroite à long terme entre le Québec et la Scandinavie.

Source :

Gonzalo Lizarralde, titulaire Chaire Fayolle-Magil Construction en architecture, bâtiment et durabilité