Alors que le conteneur a aujourd’hui de multiples usages, les expériences de reconstruction postcatastrophe auxquelles a participé Gonzalo Lizarralde démontrent que son utilisation n’est ni adéquate ni économique pour repeupler les villes.
« Cette boîte métallique s’adapte très mal au climat. Pour dormir, pour l’usage domestique, elle ne convient pas. L’isoler coûte très cher et, si on ouvre trop la boîte, il faut renforcer la structure, ce qui coûte de l’argent et élimine l’avantage du préfabriqué. »
À ses derniers comptes, il y a quelques années, un conteneur à recycler coûtait 4000 $, transport en sus. Au total, à Haïti ou ailleurs, construire une maison plus fonctionnelle et mieux adaptée revient moins cher. « La tendance actuelle à réutiliser le conteneur en design, en aménagement éphémère, me semble beaucoup plus riche et intéressante », dit encore le professeur.
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