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Claudine Déom à propos du projet immobilier dans Ville-Marie qui suscite la controverse

Un imposant projet immobilier en plein cœur d’un quadrilatère du centre-ville protégé par des lois patrimoniales soulève la grogne du voisinage. L’organisme de défense Héritage Montréal accuse le parti Projet Montréal de sacrifier le patrimoine pour multiplier les logements, en reniant ses promesses de centre-ville à « échelle humaine ». 

Le promoteur derrière le projet est le Groupe Canvar. Son projet consiste à transformer des immeubles existants en conservant les façades (2105 à 2137, rue De Bleury), puis à ériger un immeuble d’environ 290 logements, en majorité des studios, sur huit ou neuf étages (25 mètres), dans une zone où la limite maximale permise est de 16 mètres.

L’absence d’étude patrimoniale sur le développement du secteur étonne Claudine Déom, professeure à la faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, spécialisée dans l’attribution des valeurs patrimoniales. Selon elle, il y a de sérieuses questions à se poser tant sur le plan architectural qu’urbain.

« C’est le propre d’un centre-ville de vouloir se développer. Mais dans sa forme actuelle, on est dans le façadisme. On n’a qu’à regarder ce qui a été fait en face. Il faut aussi penser à l’impact citoyen. L’étude d’ensoleillement n’a rien de banal. » 

« Ce n’est en tout cas pas un projet qui va gagner un prix d’architecture », ajoute Dinu Bumbaru, d’Héritage Montréal, qui se demande si on ne va pas compacter le centre-ville complètement avec des tours comme dans l’ouest.

Tiré de l’article dans La Presse.ca. Lire l’intégralité de l’article.