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/ École d'architecture

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Experts en : Aspects sociologiques


Boyer-Mercier, Pierre

BOYER-MERCIER, Pierre

Professeur agrégé

Pierre Boyer-Mercier mène des travaux sur l’habitation, sous l’angle de la sociologie des rapports de voisinage et des modes d’habiter. Il a notamment mené des recherches sur les rapports de voisinage dans l’habitat individuel dense (les rapports d’intimité et à la collectivité), les modes d’habiter dans l’habitat intermédiaire (convivialité/mixité), et les rapports citoyens dans différentes typologies d’habitation. Il s’est également intéressé à l’histoire de la vie privée et aux principes du « nouvel urbanisme ». Ses activités relèvent également du journalisme et de l’édition spécialisée en architecture, étant cofondateur de la revue ARQ/Architecture-Québec.

Il participe aux travaux du groupe de recherche IGNIS, notamment sur la cinquième façade.

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Hilali, Manal

HILALI, Manal

Aux. de recherche (étudiant/e), Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e), Doctorante

Manal Hilali travaille actuellement sur l'appropriation des logements par les communautés immigrantes à Montréal sous la direction de Dr. Georgia Cardosi. Elle s'intéresse à l'approche participative et à l'expérience vécue comme méthodes de conception de l'espace. 

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Lima Lobato, Maurilio

LIMA LOBATO, Maurilio

Doctorant, Auxiliaire d'enseignement (étudiant/e)

Spatialité architecturale du modernisme brésilien

Spatialité du brutalisme

Space Syntax

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LINKON, Shantanu Biswas

LINKON, Shantanu Biswas

Doctorant, Aux. de recherche (étudiant/e)

Réévaluer la valeur sociale de l'architecture dans le domaine public par l'inclusion, la justice environnementale et la justice spatiale

Pour la plupart des historiens des villes, jusqu'aux théories de la "cité-jardin" (1898), les modèles conventionnels ont été principalement axés sur l'équilibre entre l'embellissement et la fonctionnalité dans les zones urbaines. Les villes ont été pensées comme de grandes machines dans lequel chaque espace public était un rouage. Au milieu du 20e siècle, l’accent mis sur l'efficacité des transports à fait perdre aux espaces publics leur qualité et identité, comme leurs anciennes fonctions de lieux symboliques et relationnels. Depuis la dernière partie du 20th siècle, l'attention s'est portée sur la durabilité environnementale, ce qui a donné lieu à diverses innovations et paradoxes technologiques. L’architecture est devenue plus écologique, mais les professionnels ont surtout considéré les espaces publics comme des parties disjointes en ignorant la justice spatiale. En conséquence, les communautés les ont soit transformées, soit rejetées. Depuis l'introduction des Objectifs de développement durable des Nations Unies en 2015, la plupart des acteurs se concentrent sur la durabilité environnementale et économique au détriment de la durabilité sociale. Le principal système de valeurs en architecture reste orienté vers l'embellissement et les représentations formelles qui échappent encore aux notions d’équité et d'expérience vécue. Ces résistances compromettent la valeur sociale de l'architecture tout en freinant la durabilité globale. Cependant, depuis l'avènement du Social Value Act 2012 en Angleterre, la notion de valeur sociale a gagné du terrain, en particulier dans le secteur public. Il est largement admis que la valeur de conception de l'environnement bâti est la somme des valeurs environnementale, économique et sociale (Samuel & Hatleskog, 2020). Mais nous pouvons remettre cela en question au nom du principe aristotélicien disant «qu’un tout est plus grand que la somme de ses parties.» Alors que la valeur environnementale est généralement mesurée en carbone incorporé et opérationnel (parfois avec l'ajout de la biodiversité), il existe des méthodes telles que l'analyse coûts-avantages et le calcul du prix actuel des bénéfices escomptés pour évaluer la valeur économique. Mais il n'existe toujours pas de mesures appropriées de la valeur sociale. Bien que les architectes rechignent à considérer la valeur économique, ils créent une énorme quantité de valeur sociale qu'ils omettent souvent de reconnaître. Tant que cette valeur d’usage et symbolique pas exprimée dans un format utilisable par les décideurs et la commande publique, elle reste ignorée, laissant la valeur économique et environnementale comme seule monnaie dominante des transactions de l'environnement bâti. Se concentrer sur ces problématiques la principale question de recherche pour cette thèse de doctorat devient : « Comment la notion de 'valeur sociale' peut-elle être redéfinie et appliquée correctement dans la transformation architecturale du domaine public vers plus d'inclusivité, de justice environnementale et de justice spatiale? » Les objectifs de recherche sont de trois ordres:

  1. Examiner l'évolution de la valeur sociale dans la conception et les systèmes de valeurs architecturaux.
  2. Analyser et comparer des édifices publics dans divers contextes urbains du Canada et Bangladesh, en fonction de paramètres analytiques, dans une optique d'inclusion, de justice environnementale spatiale.
  3. Développer un « indice de valeur sociale » pour l'architecture inclusive sur la base des résultats.

Pour identifier les paramètres analytiques de la valeur sociale, des entretiens avec des personnes clés, des collectes d’expériences vécues et des analyses comparatives seront appliquées. Un protocole étendu d'évaluation post-occupation (POE) sera complété par l'ajout de narrations, d'entretiens ouverts et d'observations sur place pour recueillir des récits d'expériences vécues par les utilisateurs. Pour l'évaluation post-occupation, cette thèse s'éloignera de l'approche actuelle axée sur la performance et la normalisation des objectifs (Li et al., 2018) en misant sur une approche centrée sur l'expérience individuelle. Ce nouveau protocole donne la priorité à la collecte des expériences vécues plutôt qu'aux systèmes d'évaluation ou aux listes de contrôle des performances qui n'évaluent que les succès et les échecs. L'expérience vécue est la compréhension subjective et personnelle des espaces, des bâtiments et des activités qu'un individu a acquise par ses propres échanges directs. Une étude comparative interculturelle entre le Canada et le Bangladesh sera mise en œuvre en tenant compte des écarts culturels, économiques et sociaux fondamentaux entre ces deux pays du nord et du sud.

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Pearl, Daniel

PEARL, Daniel

Professeur titulaire

Dans le cadre de ses projets de recherche, Daniel Pearl explore les questions liées au design interdisciplinaire tant dans ses aspects théoriques que pratiques. Ses études se situent dans une perspective interdisciplinaire, plutôt conventionnelle, plus particulièrement sur l’intersection des domaines de la science du bâtiment et du design architectural dans le but de cerner la façon dont ces deux disciplines se chevauchent et ce, de l’étape conceptuelle à celle de la construction. Cependant, comme une profonde compréhension est nécessaire, tant de l’empreinte écologique que des tenants et des aboutissants du développement urbanistique d’un quartier durable, l’interdisciplinarité doit s’étendre au-delà des domaines de l’ingénierie et de l’architecture.

Un autre volet de ses recherches préconise une ville mixte et compacte, efficace et diversifiée, en d’autres mots, une ville durable. Des communautés plus denses pourraient s’avérer l’une des plus ingénieuses inventions qui soit, particulièrement en raison du fait que les infrastructures vertes peuvent contribuer de manière appréciable à la longévité et à la survie de ces communautés. Par ailleurs, ses recherches interdisciplinaires avec l’ARUC (Alliances de recherche universités-communautés) portent sur la façon dont il est possible d’élaborer « des mégaprojets qui serviraient davantage les communautés et l’ensemble de la ville ». Elles explorent divers exemples de réhabilitation urbaine, tant à Montréal qu’ailleurs au pays et à l’étranger et les expressions architecturales de l’écologie et du développement durable, incluant le processus de conception intégré.

Ces recherches sont en relation directe avec sa pratique à l’OEUF, une agence d'architecture expérimentale qu'il a cofondée en 1992. Parallèlement à ces recherches, il travaille à la rédaction des résultats émanant du forum national interdisciplinaire « Verdir le diplôme ».

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