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Raphaël Fischler : faire de la ville un havre du vivre-ensemble


Alors que les mesures de distanciation sociales semblent plus difficiles à appliquer en milieu urbain, des experts craignent que certains citoyens soient tentés d’abandonner la ville pour se tourner vers les banlieues.

En effet, les atouts de la vie urbaine sont mis à mal. Selon Raphaël Fischler, doyen de la Faculté de l’aménagement, « L’image de trottoirs bien remplis, de services de proximité florissants et de transports en commun achalandés n’a plus de quoi faire rêver ces temps-ci. […] Si on regarde les chiffres et les mesures de distanciation physique recommandées, il semble que, pour le bien-être des familles, rien ne vaut en ce moment la maison de banlieue et son jardin, le commerce de grande surface mieux approvisionné pour faire des réserves et l’automobile pour se déplacer. En fait, pas mal tous les objets de hantise des écologistes.»

Mais pour Raphaël Fischler, l’étalement urbain est une erreur et la ville reste un lieu de ressources et d’entraide. Cette situation particulière devrait plutôt nous pousser à repenser la ville et nos habitudes en milieu urbain : opter pour le vélo ou la marche, concevoir des appartements plus grands avec des balcons, végétaliser l’espace public, etc.

Lire l’intégralité de l’article dans Le Devoir.